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ROCK, POP...


LES GROUPES OUBLIES
DE L'HISTOIRE DE LA "ROCK-MUSIC"


MAD DOGS AND ENGLISHMEN - McDONALD AND GILES - McGUINNESS FLINT - MAGNA CARTA - MANDALA - MARTIN CIRCUS - MARVIN, WELCH & FARRAR - MATCHING MOLE - MORMOS - MUGWUMPS



McDONALD AND GILES

Musiciens du premier King Crimson, le multi-instrumentiste Ian McDonald et le batteur Michael Giles rentrèrent en studio après leur départ du 'Roi Pourpre'. Ils y enregistrèrent un magnifique album qui sortit en novembre 1970. Musique héritée de celle du King, aussi majestueuse et élaborée, elle bénéficia des textes du parolier de King Crimson, Pete Sinfield, remarquablement interprétés par McDonald avec le concours de Peter Giles à la basse (frère de Michael), Steve Winwood aux claviers et Michael Blakesley au trombone.

McGUINNESS FLINT

Formation anglaise de country-rock comparable au Band dont elle possédait un semblable esprit et d’aussi bons musiciens. Formée en 1969 par un ex-musicien de Manfred Mann, Tom McGuinness (basse, guitare, chant), et un ancien batteur de John Mayall, Hughie Flint, elle comprit également Dennis Coulson (claviers, chant), Benny Gallagher (claviers, basse, chant) et Graham Lyle (guitare, mandoline, banjo, chant), ces deux derniers écrivant presque toutes les compositions des deux premiers albums, dont Let It Ride, Who You Got To Love et surtout Reader To Writer.

Toutes ces chansons, dotées d’étonnantes parties vocales, bénéficieront également du talent de Nicky Hopkins. En 1972, Gallagher et Lyle quittèrent le groupe pour un duo apprécié du public britannique, mais « Dixie » Dean (harmonica, cornet, guimbarde, basse, chant) les remplaça pour l’enregistrement de l’album LO & Behold entièrement constitué de chansons méconnues de Bob Dylan, et de Tainbow, en 1973. Seul hit : When I’m Dead And Gone, en janvier 1971.

MAD DOGS AND ENGLISHMEN

Leon Russell (pianiste, guitariste, compositeur et arrangeur) dans la journée du 13 mars 1970, réunit une dizaine des meilleurs « requins » de studio. D’autres musiciens vinrent ensuite grossir l’équipe. Les répétitions se succédèrent et deux chansons furent gravées : The Letter, un vieux succès des Box Stops et une composition de Russell, Space Captain, reprise en français par Johnny Hallyday sous le titre Apprendre à vivre ensemble.

À la suite de ces deux titres commença, au mois de mars de la même année, la tournée qui fut pour ses 43 participants, de mars à mai, un triomphe ininterrompu. Un double album en public fut gravé qui contient de superbes interprétations de quelques classiques du genre : Honky Tonk Women (Rolling Stones), Sticks And Stones (Ray Charles) ou Feelin’allright’ (Dave Mason). Les participants de cette unique tournée sont devenus célèbres sous le nom de Mad Dogs and Englishmen. Nombre d’entre eux deviendront fort connus comme Rita Coolidge, Bobby Keys ou Chris Stainton.

MAGNA CARTA

Ce trio de folk Anglais composé de Chris Simpson (chant, guitare), Glen Stuart (chant, clavier) et jusqu’en 1971 Lyell Tranter, sera découvert par les Français à la télévision (une fois n’est pas coutume) en octobre 1969 et sur disque, Times Of Change, en janvier 1970.

Cette formation révéla Davey Johnstone (guitare, mandoline) qui devint en 1971 le soliste de l’Elton John Band où il n’a cessé de se faire remarquer (Goodbye Yellow Brick Road). La réussite exemplaire de fraîcheur de Magna Carta arrivera en 1973 avec Lord Of Ages, composé par C. Simpson. Magna Carta continue de se produire encore aujourd’hui ; un fait assez rare qui méritait d’être signalé après plus de 40 ans d’existence.

MANDALA

Jusqu’au départ de son chanteur George Olivier, en 1968, ce groupe de soul canadien connut une certaine audience chez les teenagers américains. Mandala, à ne pas confondre avec le light-show français du même nom, fut le premier groupe de Dominique Troiano et de Roy Kenner, futurs musiciens du James Gang. La formation réunissait également Hugh Sullivan (orgue, vibraphone), Don Elliott (basse) et Whitey Glan (batterie). Mandala eut son heure de gloire en 1967 et 1968.

MARTIN CIRCUS

L’un des rares groupes français à avoir composé une musique pop originale de 1967 à 1971. Élaborée, la musique de Martin Circus était jouée par six bons musiciens en parfaite communion. Le matin des magiciens, Tout tremblant de fièvre en 1969, et surtout Je m’éclate au Sénégal (1970) furent leur meilleure réussite. Malheureusement, Martin Circus devait sombrer par la suite dans la variété (Marylène, en 1976), les commandes et la publicité.

MARVIN, WELCH & FARRAR

Originaires de Newcastle, Bruce Welch et Hank Marvin furent les guitaristes et fondateurs du plus célèbre groupe anglais existant avant les Beatles : les Shadows. En 1968, lors d’une tournée en Australie, les deux hommes firent la connaissance du chanteur et guitariste d’un groupe local nommé les Strangers : John Farrar. Deux ans plus tard, après la séparation de Welch et Marvin des Shadows, un trio fut créé.

Au mois de janvier 1971, le premier album sortit, composé de douze perles composées, jouées et chantées par les trois hommes. De splendides harmonies vocales, servies par trois voix différentes, caractérisent les chefs-d'œuvre de cet album, à la croisée du folk, du country, de la ballade et du rock.

Martin, Welch & Farrar tourneront peu et ne feront pas parler d’eux dans la presse spécialisée, sauf quand cette dernière les comparera à Crosby, Stills & Nash. À la fin de l’année 1971 sort leur second album, qui est resté aussi méconnu que le premier. Le travail des guitares y est remarquable, les arrangements méticuleux et les voix toujours aussi saisissantes de fraîcheur. En 1973, Martin et Farrar réaliseront un ultime album seuls, sans autre réussite commerciale, avant de reformer l’année suivante les Shadows avec Welch et Brian Bennett.

MATCHING MOLE

Après son départ de Soft Machine, le batteur Robert Wyatt fonda en 1971 son propre groupe : Matching Mole. Avec David Sinclair (claviers), Bill McCormick (basse), Phil Miller (guitare) et Dave McRae (piano électrique). Robert Wyatt chantait, jouait de la batterie, mais aussi des claviers. Le groupe donna pendant deux ans quelques concerts appréciés en France, et l’on remarqua la cohésion qui régnait parmi les musiciens.

La musique très élaborée de Robert Wyatt nécessitait des artistes hors pair et un cadre bien défini. Sinclair quitta la formation juste avant la sortie du premier album et le second fut mis sur le marché après la dissolution du groupe. En une année, l’évolution de Matching Mole était évidente. Les structures mélodiques qui habitaient le premier album disparaîtront avec le second, au profit d’une plus grande liberté instrumentale.

MORMOS

Formation de folk américaine, qui s’établira en France en 1971. Composé de James Cuomo (multi-instrumentiste et auteur compositeur), Rick Mansfield (flûte, harmonica, sax), Elliott Delman (guitare), Annie the Hat (chant) et Sandy Spencer (violoncelle), Mormos créait une musique très fraîche et entraînante, à la manière de l’Incredible String Band, avec une bonne dose d’humour et beaucoup de talent poétique, musical et vocal.

La formation se produisit au festival folk de Malataverne où ils enchantèrent les spectateurs grâce à leur sens du spectacle. Mormos accompagna le chanteur François Béranger dans son second album, Ça doit être bien et, après la séparation du groupe en 1972, James Cuomo et Sandy Spencer participèrent aux enregistrements de chanteurs français comme Jean-Max Brua ou David McNeil.

MUGWUMPS

Ce groupe américain inconnu pendant toute sa carrière connut la notoriété en 1967 après sa séparation lorsque ses membres s’imposèrent avec d’autres formations. Mugwumps, qui produisait un folk très sophistiqué, se composait en 1964 de Cass Elliott (Mama Cass), Dennis Doherty (futur Mama’s and Papa’s), Zal Yanovsky (futur Lovin’ Spoonful), James Hendricks et occasionnellement J. B. Sebastian (autre futur Lovin’ Spoonful).

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