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CLASSIQUE / TRADITIONNEL

BACH ET LA TRANSCRIPTION

Si Bach a transcrit des concertos pour violon de Vivaldi sous forme de concertos pour piano, d’autres expériences à la même époque ont vu le jour, comme des opéras qui se sont vus transcrits pour des orchestres à vents. Au 19e siècle, la transcription sous les doigts de Liszt devient souvent le terrain d’expression d’une virtuosité clinquante. Les lieder de Schubert rebondissent bien plus que les originaux.

Bien longtemps après sa mort, Bach est à son tour le sujet de transcriptions. Le célèbre compositeur renaît sous la plume de Busoni qui transcrit ses œuvres pour orgue au piano. Évidemment, la densité sonore et le timbre mourant du piano ne peuvent rivaliser avec la puissance sonore de l’orgue, ses jeux d’anches et son sustain infini. Pourtant, la transcription est au 19e siècle à la mode et Beethoven a droit également à des habillages sonores tous neuf (sonates).

Aujourd’hui, la tendance est de condamner toute transcription, par respect et fidélité à l’auteur. Une transcription, même minime dans l’œuvre originale, ne devrait pas exister… en théorie, évidemment !

D.G (Cadence Info)

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