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MUSIQUE & SOCIÉTÉ

DEVENIR MUSICIEN OU CHANTEUR PROFESSIONNEL AUJOURD'HUI

En résumé : pour devenir un artiste d’aujourd’hui, mieux vaut être prêt à multiplier les formations, et assez passionné pour résister à la précarité !


En 2007, entre ceux qui occupaient le devant de la scène et ceux qui œuvraient dans l’ombre, l’équilibre était proche : 68 000 artistes et 61 000 techniciens. Depuis, le nombre des salariés intermittents du spectacle vivant a triplé et leurs revenus ont été revus à la baisse.

Depuis 1986, le volume annuel moyen de travail par intermittent a diminué d’un tiers et la rémunération annuelle moyenne, d’un quart. « Un artiste travaille environ quarante-deux jours en moyenne par an, pour un salaire avoisinant 9 500 euros annuel ; un cadre, un technicien ou un ouvrier du spectacle travaille quatre-vingts jours en moyenne par an pour environ 16 500 euros. » (”Chiffres de la culture – tendances de l’emploi dans le spectacle”, février 2010).

Inutile, donc, de rêver : la plupart des jeunes qui se lancent dans ce secteur ne feront pas fortune. Les conditions indispensables ne changent guères. Mieux vaut être passionné, travailleur et ne pas hésiter à multiplier les formations, à garder plusieurs fers au feu. Il faut aussi être assez fort, mentalement, pour gérer une alternance de périodes de travail intense et d’inactivité.


L’INTERMITTENT ET SON RÉGIME D’ASSURANCE

Précarité. C’est le mot qui s’applique le mieux à la situation des professionnels, techniciens ou comédiens. Pour eux, pas de CDI, mais une suite de CDD et de périodes de chômage. Ainsi ont-ils droit à un régime d’assurance chômage particulier (déjà remis en cause en 2003 et renégocié de 2004 à 2007).

Pour bénéficier de cette allocation, les intermittents du spectacle doivent justifier d’un certains nombres d’heures travaillées au cours d’une période valable précédant la fin du dernier contrat de travail (pour la première admission, 507 heures au cours des dix mois et demi précédant le dernier contrat de travail exercé pour les artistes ; au cours des dix mois pour les techniciens).


QUELQUES DIPLÔMES GRATIFIANTS

  • BTS : brevet de technicien supérieur. Il s’obtient avec bac+2.
  • DMA : diplôme des métiers d’art. Il s’obtient en deux ans après le bac et permet une insertion professionnelle rapide.
  • Bachelor (appelé aussi « baccalauréat » en Belgique) : diplôme reconnu internationalement, correspondant au niveau bac+3.
  • Licence : diplôme universitaire de niveau bac+3.
  • Master : diplôme universitaire de niveau bac+5.
  • Doctorat : diplôme universitaire de niveau bac+8.

Par J. Robbin


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