MUSIQUE & SOCIÉTÉ
La musique n’échappe pas aux modes sans lendemain. Voici quelques exemples qui témoignent de ces mises à mort artistiques…
Le top : le retour du disque vinyle.
La mise à mort : le CD par disque dur interposé.
Le top : à sa création, l’émission musicale ‘Taratata’ proposée par Nagui offrait un nouveau regard sur quelques musiques parallèles pour des duos éphémères.
La mise à mort : aujourd’hui, l’audimat ratatiné et la mise en ligne ‘taratatabiscotés’ d'Internet ont épuisé tous les recours en grâce !
Le top : les nouvelles chansons de Michael Jackson, les nouveaux solos de Jimi Hendrix…
La mise à mort : Le commerce reprend la main, les bandes sortent de leur réserve et les inédits discographiques fleurissent.
Le top : les compils des chanteurs usés.
La mise à mort : la tournée ‘Âge tendre’, le come-back inespéré.
Le top : le numérique a engendré des sonorités révolutionnaires happées par les conquérants de nouveaux espaces.
La mise à mort : comment développer le karma chez les post-soixante-huitards attardés ?… Par le biais du New-age et ses synthétiseurs aériens. Les sectes, paraît-il, en raffolent !
Le top : quand Richard Galliano réhabilite le musette et ennoblie l’accordéon chromatique dans le jazz.
La mise à mort : quand la mode stylisée par Jean-Paul Gaultier relooke Yvette Horner.
Le top : les enregistrements originaux.
La mise à mort : le streaming.
Le top : de Julien Clerc à Alain Souchon est née une mode intimiste d’où surgissent des récitals à prolongation pour des salles qui rapetissent.
La mise à mort : Sardou, Hallyday et quelques autres sont devenus les champions de la réservation par anticipation. Un nouvel espace s’ouvrirait-il dans l’assurance-vie ?
Le top : le retour tant espéré des big bands de jazz français.
La mise à mort : les éternels big bands de Claude Bolling et de Michel Legrand.
Le top : l’engouement pour les artistes classiques en provenance du Nord et de l’Est.
La mise à mort : le dumping économique de la grande musique depuis la chute du Mur de Berlin : un soliste d’Europe de l’Est coûte à l’embauche 10 fois moins que son homologue français.
Le top : la dance music et ses sons compressés hantent les discothèques et les oreilles de la jeunesse.
La mise à mort : le disco, son influence et la nostalgie d’une époque en patte d’eph.
Le top : Mozart et Beethoven se vendent toujours aussi bien.
La mise à mort : Chostakovitch, Sibelius et Messiaen ont hanté le 20e siècle, mais demeurent toujours aussi mésestimés.
Le top : les nouveaux projets de l’inusable Johnny.
La mise à mort : le prochain concert, c’est pour quand ?
Le top : la découverte de nouveaux chants grégoriens, des chants maronites et de ceux de notre chère Corse.
La mise à mort : les inusables chœurs de l’armée rouge.
par Patrick Martial (Cadence Info - 05/2014)
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