MUSIQUE DE FILMS
Né en Russie à Odessa, Jacques Dallin (1908/1973) mourra à New York. Il était devenu citoyen américain depuis 1948. Compositeur passionné de cinéma, de musique et de culture picturale, Jacques Dallin-Belasco travaillera surtout aux États-Unis, lieu de son exil.
Jusqu’en 1938, date de son départ, il importe de mentionner les partitions suivantes : La tête d’un homme (Julien Duvivier – 1933), La porteuse de pain (René Sti – 1934), Marchand d’amour (Jean Gréville – 1935), Samson (Maurice Tourneur – 1936), Bar du Sud (Henri Fescourt – 1938) et L’alibi (Pierre Chenal – 1938).
Par la suite, le compositeur travaillera surtout sur des films documentaires ou d’actualité, surtout aux États-Unis. En 1950 et 1951 pour la Movietone, en 1952 pour la Paramount. À partir de 1950, il compose des musiques pour une série de courts métrages produits par la Fox et mettant en situation les grands noms de l’histoire de la peinture : Botticcelli, Degas, Vermeer, Raphael, Renoir, Rembrandt…
À la fin des années cinquante, Jacques Dallin-Belasco opte pour le petit écran, subissant en partie les vicissitudes de l’extension du marché provoqué par l’implantation définitive du phénomène télévision. Ainsi, il travaillera pour la ‘NBC Catholic Hour’ dans une série documentaire consacrée à Rome. Principe cinématographique qui permettra au compositeur de faire valoir ses idées musicales en exact équilibre entre la culture néoclassique et la tentation de l’orchestration moderniste.
Entre 1966 et 1970, Jacques Dallin-Belasco donnera de remarquables partitions à deux évocations/documentaires, la première sur Pearl Harbour et la seconde sur les missions Apollo.
(source : Des compositeurs pour l'image - A. Lacombe)
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